Séoul

 

 

Pour la petite histoire, l’emplacement de la capitale de la dynastie Chôson (qui s’y installa en 1392) fut choisi pour sa valeur symbolique par l’empereur T’aejo, conseillé par ses géomanciens. Il s’agissait à l’origine de la ville Hanyang, au pied de la montagne Inhwang : à l’ouest, le tigre blanc ; à l’est, le dragon bleu ; au nord, la tortue ; et au sud, la rivière Han. Elle respectait ainsi le concept traditionnel du vent et de l’eau, p’ungsu. Mais la Séoul d’aujourd’hui est une jeune ville d’une trentaine d’années, reconstruite à la fin de la guerre de Corée en 1953. Comprendre Séoul, c’est plonger dans le courant de ses rues, de ses passerelles aériennes et de ses passages souterrains, au coeur d’un dynamise virevoltant. On parcourt la ville de porte en porte, d’un palais à l’autre ; on s’attarde dans ses marchés et l’on flâne dans ses parcs ou dans ses plus anciens quartiers tout au nord, au pied des montagnes. Pour un moment de détente, c’est dans les palais ou dans les nombreux cafés, les tabangs ( le premier fut fondé en 1902 par un Russe-allemand), qu’il faut se réfugier. Le futur proche de Séoul se jouera au moins sur trois volets : l’année de tourisme en 2001; l’accueil de la coupe mondiale de football en 2002 (elle avait déjà reçu les Jeux Olympiques en 1988) et des Jeux d’Asie; et les négociations pour le rapprochement nord/sud.

 

Le Palais Changdôk
Palais de l’Illustre Vertu, construit en 1405, réputé pour l’harmonie et l’intimité de ses magnifiques jardins secrets autrefois réservés à la famille royale et aux femmes du palais.

 

Insadong
La quartier Insadong, près de la grande avenue Chongno, un peu au nord du centre ville, pour ses antiquaires et ses boutiques de fournitures traditionnelles.




 


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