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Lhasa
Avant dêtre capitale de la région autonome du
Tibet, cest la ville sainte du lamaisme. Interdite aux étrangers
pendant des siècles, elle est aujourdhui composée
à 70% de Chinois. Malgré les baraquements, les gigantesques
avenues et les immenses places de forme carrée, des quartiers
authentiquement tibétains subsistent dans la vieille ville.
Des milliers de pèlerins viennent toujours prier dans des
sanctuaires et les monastères, en particulier dans le Jokang,
centre spirituel et géographique de Lhasa. Hommes et femmes
épris de liberté et de spiritualité nhésitent
pas parfois, à marcher plusieurs mois et franchir des cols
situés à plus de 6000 mètres pour venir se
prosterner devant leurs dieux. On lit sur leurs visages la beauté
insolite et la rudesse du pays quils habitent : immenses solitudes
glacées, vallées arides baignées par lair
le plus pur du monde
. Le Palais du Potala
Le Palais du Potala se dresse au sommet de la colline rouge (Marpori).
Son nom fait référence à une montagne du sud
de lInde, sensée être le siège du Bodhisattva
Avalokitesvara, le saint patron du Tibet. La partie haute du palais
abrite les quartiers dhabitation et les tombes des Dalai lamas
successifs, ainsi que des statues de bouddhas, de bodhissattvas,
de démons et de dieux. Le «palais rouge» était
également le siège de lancien gouvernement tibétain
renversé par les troupes chinoises dans les années
1950. On peut encore visiter les anciennes presses dimprimerie.
Mais cest surtout la vue sur la ville et les montagnes alentours
qui fait de la visite du Potala une étape incontournable.
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