Vie culturelle

 

La calligraphie

L'artiste dessine chacun des caractères du mot choisi selon un style convenu. Il tient son pinceau droit et forme des traits en respectant un ordre et un sens précis. L'épaisseur de ces traits varie en fonction de la pression exercée sur le pinceau, ainsi que de la rapidité du mouvement de la main (plus le pinceau s'attarde sur le papier et plus le trait est épais). La calligraphie peut ainsi être rapprochée de l'art de la peinture.

 

Pékin, Shanghai et Canton constituent les principaux centres culturels et artistiques de la Chine. Ces trois métropoles concentrent les plus grandes institutions du pays en matière d’arts et de culture (musées, théâtres, opéras, salles de spectacles, cirques, orchestres, bibliothèques, etc.). Parmi les sites les plus renommés de Pékin figurent la Cité interdite, ancienne résidence des empereurs de Chine aujourd’hui transformée en musée, le temple du Ciel, le palais impérial d’Été, le musée de l’Histoire et de la Révolution chinoise (1950), sur la place Tian'anmen, ou encore la bibliothèque de Pékin (plus de 6 millions de volumes). Célèbre pour ses jardins (Yuyuan, XVIe siècle) et ses parcs, Shanghai abrite le musée d’Art et d’Histoire, qui renferme de remarquables collections de bronzes, de peintures et de porcelaines, ainsi que le musée de Sciences naturelles.

 

Opéra de Pékin

Combinant musique, danse acrobatique et costumes flamboyants, l'opéra de Pékin fait le récit d'histoires tirées du passé historique et du folklore chinois. Dans une gestuelle abstraite et symbolique, riche en contenu dramatique, les comédiens, chanteurs, danseurs, clowns et acrobates incarnent des personnages du monde héroïque, divin et animal, souvent mis en scène dans des exploits guerriers. Les maquillages traditionnels, proches du masque, et les costumes élaborés permettent à un public bien informé d'identifier sans hésiter les personnages.


Malgré une diffusion croissante, les médias (radio, télévision) demeurent relativement peu développés, étant donné l’ampleur du marché chinois. Depuis les années quatre-vingt, la censure et la propagande idéologique ont connu un net relâchement au profit d’une réelle ouverture à la culture occidentale (musique, cinéma, littérature). Au début des années quatre-vingt-dix, la Chine possédait 21,3 millions de postes de radio, 35,8 millions de téléviseurs (contre 7 millions en 1981) et 15 millions de téléphones. La presse écrite présente plus de 1 600 titres de journaux et magazines. Les plus importants sont le Renmin Ribao, à Pékin, quotidien tiré à 3 millions d’exemplaires sous le contrôle direct du Comité central du Parti communiste chinois, le Sichuan Ribao, le Guangming Ribao ou encore le Jiefang Ribao.

 



 

 


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